On s’attaque à l’avortement

En mars dernier, l’Église catholique était dans l’embarras, à cause que l’archevêque du Brésil avait décidé d’excommunier les médecins traitants et les parents d’une jeune fille de 9 ans qui s’était faite avorter, parce qu’elle était devenue enceinte de jumeaux à la suite d’un viol et que sa grossesse  mettait sa vie en danger.

Six mois plus tard, on apprend que le droit à l’avortement est encore attaqué. Les législateurs de la République Dominicaine viennent de légiférer que l’avortement serait désormais interdit, peu importe la raison de l’avortement: que la vie de la mère soit en danger,où encore que la grossesse soit survenue à la suite d’un viol.

Et encore pire, cette loi fera partie intégrante de la constitution de la république, ce qui signifie, qu’aucun recours devant les tribunaux ne sera possible.

Il restera alors aux femmes enceintes certaines possibilités dont celle d’avoir recours à l’avortement illégal et qui met souvent la vie de la femme en danger, où bien encore aller se faire avorter à l’étranger, comme l’a fait Chantale Daigle quand cette dernière s’est faite avorter à Boston, parce que son ex-conjoint violent Jean-Guy Tremblay avait obtenu une injonction pour interdire l’avortement, puisque:  «Selon ce dernier, l’avortement de son ex-petite amie lui causerait un préjudice sérieux et irréparable… ainsi qu’à «l’être vivant» qu’elle porte en elle».

Cette fois-ci la victime de violence Chantale Daigle avait la possibilité de se faire avorter en toute sécurité à l’extérieur, mais dans le cas des femmes de la République Dominicaire, combien d’entre-elles auront la possibilité d’aller à l’extérieur où encore se payer un avortement illégal?