Régis Labeaume tient absolument à une élection référendaire pour les J.O.

On croirait que le maire Labeaume a appris quelques leçons du grand George W. Bush. Le maire Labeaume a décidé de faire de la prochaine municipale de 2013, une élection référendaire pour que la ville de Québec soit candidate aux J.O. de 2022.

Labeaume prétend que si les gens sont contre les J.O., ils n’ont qu’à pas voter pour lui. J’ai presque envie d’en faire une analogie avec George Bush quand il disait: «Vous êtes avec nous ou contre nous», et le maire est tellement populaire, que les gens risquent de voter pour lui, même s’ils sont contre une candidature de la ville de Québec pour les J.O.

Certains seraient en faveur d’un référendum sur la question, tandis que d’autres trouvent que ça serait une dépense coûteuse, pourtant pour vivre en démocratie, il y a un certain prix à payer. Et les dépenses reliées à des J.O. sont une raison suffisante pour tenir un référendum.

De plus, il ne faut pas oublier que les sondages tenus pendants les jeux olympiques démontraient que les Québécois étaient en faveur que la ville soit candidate aux jeux de 2022, mais il faut bien dire que les québécois venaient de connaître l’engouement des J.O. parce que les québécois et les canadiens avaient bien performé.

Un moyen qui pourrait être utilisé pour tenir un référendum, et qui pourrait en principe  sauver une certaine somme d’argent, serait d’emprunter le système américain d’élection, où l’on peut voir sur les bulletins de vote, un vote pour un représentant, en plus d’y greffer une question référendaire au sujet des J.O.

Pour le moment,on sait maintenant, que les coûts des jeux olympiques de Vancouver ont coûté beaucoup plus cher que prévu au gouvernement de la Colombie-Britannique, parce qu’il a aidé financièrement le comité olympique de Vancouver pour l’aider à bouclé son budget.

Il ne faudrait pas que Québec devienne une copie conforme de Montréal, pour le fiasco économique que les jeux olympiques de 1976, où il y avait eu un déficit de 1,5 milliard, et qu’il a fallu plusieurs décennies pour l’absorber, et qu’on continue toujours aujourd’hui  à payer pour un stade olympique qui avait été mal conçu dès le départ.

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Le Canada arrête et interroge une journaliste américaine qui doit prononcer un discours à Vancouver

On aura tout vu, la journaliste  américaine Amy Goodman et son équipe ont été arrêtés et interrogés pendant 90 minutes à la frontière canadienne, parce qu’on voulait savoir de quels sujets qu’elle traiterait dans un discours qu’elle allait prononcer à Vancouver, et la police voulait surtout savoir si elle allait parler des J.O. de Vancouver.

C’est pas un peu fort comme réaction de la part de nos autorités, comme le prétend Amy Goodman c’est vraiment une atteinte à la liberté de la presse.

Mais encore pire, c’est que cette situation arrive au Canada, alors que le gouvernement Harper, selon le journaliste Normand Lester,  se préparerait à dépenser de 30 à 70 millions$ par année pour promouvoir la démocratie dans le monde.

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La flamme olympique à Québec, éteignons la.

Qui ne se souvient pas de toutes les tentatives  d’éteindre la flamme olympique lors de son périple à travers le monde, et ce à quelques mois de l’ouverture des jeux olympiques de Pékin?

La même chose pourrait-elle arriver à Québec pour les jeux olympiques de Vancouver? Des activités officielles se tiendront à Québec les 2 et 3 décembre prochain et il y a  une activité appelée «ÉTEIGNONS LA FLAMME OLYMPIQUE À QUÉBEC!» qui est organisée par le Réseau de Résistance anti-olympiques une organisation basée à Vancouver.

L’organisation dénonce que le caractère des jeux olympiques sont en fait: (…)«une affaire d’expulsions, de soif de profits»(…)etc.

On  va même à accuser les commanditaires, c’est-à-dire: la Banque Royale du Canada de contribuer à la pollution en étant le bailleur de fonds dans les projets de sables bitumineux de l’Alberta, alors que Coke Cola est accusée d’être responsable de la malbouffe, de détournement des eaux en Inde et d‘embaucher des paramilitaires en Colombie pour briser tout mouvement d‘ouvriers, et il ne faut surtout pas oublier bien entendu, de mentionner le vol des territoires amérindiens à Vancouver.

L’organisation  dit qu’il veut, en créant cette activité, passer un message  au monde entier «(…)que nous ne voulons « Pas d’olympiques sur des terres autochtones volées! »».

Bien que je reconnaisse le bien fondé de certaines manifestations pacifiques, je commence à avoir de plus en plus de difficulté  à appuyer certaines causes défendues par certains organismes ou les partis politiques, puisqu’ils utilisent des termes comme «nous» et «on», parce que ça fait tellement inclusif, et il arrive que je ne me retrouve même pas dans les valeurs défendues par les organisateurs d’événements ou encore des partis politiques comme le Bloc Québécois, comment peuvent-ils prétendre parler en mon nom.

En ce qui concerne l’activité du 2 décembre, j’ai hâte de voir si on va attirer bien des manifestants, où si les gens préféreront plutôt prendre part aux activités, parce qu’il ne faut pas oublier que Québec a déjà été candidate il y quelques années pour le jeux olympiques d’hiver, et beaucoup de québécois les veulent toujours, et la ville et le gouvernement du Québec  ont mis une organisation sur pied pour plancher sur un nouveau projet de jeux olympiques d’hiver.

#flamme-olympique, #jeux-olympiques, #vancouver