Depuis plus de 100 ans, les femmes en Amérique du Nord et en Europe se sont battues pour obtenir des droits et ont obtenu, jusqu’à présent, beaucoup de succès même si dans certains cas, ça a été long.
Elles ont obtenu le droit de vote au Canada en 1919 et au Québec en 1940 et depuis ce temps certaines d’entre elles ont été élues comme députées ou ont été sénatrices et même gouverneur général
Elles ont obtenu le droit d’avoir de l’assurance chômage, elles n’ont plus l’obligation de demander à leur conjoint de signer pour avoir du crédit et il y a eu une démocratisation de l’enseignement post-secondaire, puisqu »il y a de plus en plus de femmes qui fréquentent nos universités et qui en ressortent diplômées.
Et l’un des plus grands gains qu’elles ont obtenu au début des années 2000, ça a sûrement été l’équité salariale et le droit pour les femmes de briser leur bail, lorsqu’elles sont victimes de violence conjugale.
Alors on peut se demander, qu’est-ce que les associations de femmes veulent de plus aujourd’hui? Est-ce que les demandes faites par la Fédération des femmes du Québec reflètent bien la réalité des femmes d’aujourd’hui?
Il y a environ 18 mois, la Fédération des femmes du Québec était prise dans une controverse, lorsqu’elle avait mis en ligne sur YouTube un vidéo présentant une mère qui disait que les mères mettaient au monde des enfants qui deviendraient de la chair à canon lors de conflits armés. Ce qui avait amené une levée de bouclier des mères de soldats tués ou blessés en Afghanistan.
Les commentaires que j’avais pu lire et entendus lors de lignes ouvertes à la radio, par la suite de cette controverse, laissaient voir que plusieurs femmes ne se sentaient même pas représentées par les revendications de la Fédération des femmes du Québec, si c’est effectivement le cas, pourquoi le gouvernement du Québec persiste-t-il à vouloir financer la FFQ?
Il y a un autre dossier dans lequel la Fédération des femmes du Québec a été complétement dans le champs, la FFQ s’était prononcée en faveur du port du voile dans la fonction publique et avait obtenue l’appui du Conseil islamique canadien et de présence musulmane, ce que plusieurs féministes avaient dénoncé, puisqu’on mettait à l’écart les femmes musulmanes. Alors je répète ma question la FFQ représente-t-elle vraiment toutes les femmes?